C'est parce qu'un jour je me suis imaginé, que professionnellement et personnellement, je pourrais :
Fabriquer mes compétences quand j'en ai besoin,
Booster mes potentiels quand cela m'est nécessaire,
Amplifier ce qui est important pour moi quand j'ai besoin d’aide,
Retrouver qui je suis et me recentrer avec moi-même,
Développer du sens dans ce que je fais,
que je vous parle aujourd'hui de formation, de coaching et de consulting.
Je dois vous l'avouer, au début, tout cela, je n'y croyais pas beaucoup.
Tout a commencé par un besoin de compétences. C'était en 2015, je faisais de la formation occasionnelle depuis 1 an et je voulais plus de compétences en termes de pédagogie et d'ingénierie. Je me lance donc dans un parcours de formateur et d'ingénierie de formation.
Dans ce parcours, j'ai découvert, entre autres, des outils comme la PNL, la systémique, la théorie organisationnelle de Berne. Au début de la découverte de ces outils, j'étais plutôt sceptique quant à leur efficacité. Au fur et à mesure que j'avançais dans mes formations et dans les applications que je faisais de ces apprentissages, j'ai reconnu que mon scepticisme a commencé à s'estomper puis à disparaître.
J'ai dû me rendre à l'évidence, ça marche plutôt bien.
Il faut le dire, ça stimule les méninges.
Aujourd'hui, j'ai fait de tout cela mon métier. Un métier qui est différent de mon métier de vie. Je parle de mon métier de vie, car j'ai passé 44 ans (y compris mes études) dans le même secteur d'activité. Mes formations initiales sont en génie civil et en gestion d'entreprise dans l'objectif de reprendre l'entreprise de bâtiment familiale.
Au cours de ces années, j'ai eu un problème récurrent et constant, celui de la gestion du personnel. Une entreprise de bâtiment jongle en permanence entre le trop et le pas assez.
La réflexion que j'ai le plus entendue lors des réunions de chantier sur la problématique principale du chantier, c'est-à-dire le planning, "Monsieur, vous n'avez qu'à embaucher !".
C'est vrai que mon principal problème d'entrepreneur a été de trouver des compétences. Je ne parle pas d'embaucher des personnes, je parle de recruter des compétences. Et après il y a le second effet, la gestion du personnel. Très, très vite, j'ai dû m'intéresser au second effet, la gestion du personnel, c'est-à-dire ce que l'on appelle le management, de l'homme par l'homme.
Plusieurs difficultés se sont présentées. Impossible de trouver les compétences dont j'avais besoin, que ce soit en savoir-être ou en savoir-faire (opérationnel).
Si ça n'existe pas, inventons ! C'est la création d'un organisme de formation en 2014. Cela m'a alors obligé à aller chercher des compétences que je n'avais pas, c'était donc en 2015.
Et en fin de carrière, je me suis posé la question, qu'est-ce que je fais de mes années d'expérience ?
J'ai commencé à m'imaginer que je pourrais en faire un métier.
Il est vrai qu'il y a beaucoup de formateurs-coachs-consultants. Se lancer sur un marché un peu saturé est risqué. Oui, mais c'est aussi stimulant.
Et il y a autant de façons de faire que de formateurs-coachs-consultants. Il y en a des supers, des personnes inspirantes, compétentes et très professionnelles. Il y a aussi le côté sombre, j'en connais, mais vous n'aurez pas les noms. C'est une profession comme les autres. Il y a aussi de bons restaurants et d'autres.
C'est un métier où la qualité de la relation est importante, mais pas seulement.
Je ne sais pas pour vous, mais être accompagné sans un minimum d'expérience de la vie et de l'entreprise me semble inapproprié. Il y a beaucoup de choses non écrites dans les livres et les formations : les expériences de sa vie.
Sans mes expériences, je pense que je ne me serais jamais senti légitime pour exercer ce métier.
Quand je parle d'expérience, je parle d'un vrai vécu des problématiques du quotidien sur le long terme, pas d'un passage ou d'un stage. Les problématiques où l'on transpire, où l'on angoisse, appréhende, où l'on est irritable, exaspéré, où l'on se sent esseulé, abandonné.
C'est le moment où je remercie les personnes que j'ai croisées dans ma vie. Il y a celles avec qui nous avons partagé nos expériences. Et il y a celles qui m'ont mis des bâtons dans les roues, qui m'ont empêché, qui m'ont critiqué et dénigré. Je les remercie toutes car elles m'ont permis de grandir et de me rendre plus fort.
L'expérience est le premier pilier de mon métier.
Si, pour moi, l'expérience est importante, il ne faut pas négliger la qualité des formations. J'ai eu cette chance (ou je me suis donné les moyens) d'être entouré de formateurs aussi formidables que riches de compétences.
C'est aussi le moment où je remercie toutes ces personnes qui sont passées dans mes formations et qui m'ont partagé leurs richesses, Paul, France, Marie Christine, Isabelle, Clément et beaucoup d'autres.
Mes formations sont la structuration de mes expériences. Elles m'ont permis de transformer mes expériences en compétences de transmission et d'accompagnement au service des personnes et des organisations.
La formation est le deuxième pilier de mon métier.
Formateur-coach-consultant est un métier de la relation. On ne peut pas, décemment, exercer ce type de métier sans une déontologie sérieuse et reconnue, sans des formations continues et sans des supervisions et des échanges avec ses pairs.
J'adhère à des associations représentatives de mon métier et vigilantes sur la qualité des formations et le respect de leur code de déontologie.
Le troisième pilier est celui de l'appartenance.
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